Marsatac 2013
L’ESPRIT MARSATAC A SOUFFLÉ SUR 2013
Plus de 30 000 spectateurs sur un joyeux marathon de 11 jours successifs, six soirées «sold out», sept lieux investis dans deux villes, Nîmes et Marseille, 1000 professionnels et journalistes accrédités… Sur le plan des chiffres, Marsatac 2013 aura eu un bel anniversaire au cœur de l’année capitale européenne de la Culture.
Sur le plan de l’esprit, depuis sa communication «propaganda» insolente et décalée prenant d’assaut la ville, jusqu’au son final Mixatac 100% création, Marsatac n’a jamais eu autant de personnalité.
L’édition 2013 montre que Marsatac est un festival capable de modifier sa géométrie en fonction de ses propositions artistiques, d’exporter sa marque et son identité, d’accueillir des stars internationales tout en soutenant activement les artistes régionaux auxquels il croit, comme Nasser, Fred Nevchehirlian, Husbands ou encore Andromakers etc. Marsatac a aussi accueilli deux journées d’échange et de rencontres professionnelles, réunissant une centaine de labels, d’artistes et de festivals indépendants ( fédération DeConcert ! CD1D, CNV etc.)
La collaboration renouvelée avec Paloma à Nîmes est récompensée par trois soirées à guichets fermés. Les programmations cinéma et jeune public aux Variétés et à l’Alhambra valident la capacité de Marsatac à générer des événements inédits et plus intimes en phase avec les esthétiques qu’il défend. Moment de communion : les prestations incandescentes d’Aufgang et de Carl Craig dans l’église Saint-Cannat, transformée en temple musical.
En remplissant le Silo de Marseille pour une soirée rock aimantée par Tricky, Black Angels et Fauve, Marsatac a mis également en phase lieu et programmation, en prélude aux deux soirées XXL du Dock des Suds qui accueillait une programmation abondante et rare.
La dernière soirée de l’édition 2013, au théâtre de la Criée, restera aussi comme un symbole. Celui d’un festival marseillais connecté au monde. En produisant les projets Mixatac, liant sa ville d’origine à Bamako, Beyrouth et Essaouira, en donnant naissance à un label de production, Mixatac, et en commercialisant un coffret discographique en trois volumes, Marsatac assume résolument son rôle d’acteur et de soutien de la création locale.
En 2014, le festival aura 16 ans… Il vous donne d’ores et déjà rendez-vous pour continuer à «danser sans entrave» et projeter, encore et toujours, «du son sur les murs».